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By Tchad inda talents.com
Wed, 22-Apr-2020, 00:12

MC SOOLAR l'artiste tchadien qui est l'un des premiers artistes africains ayant popularisé le rap français

Details:

Date and Timings:
22-4-2020 1:10 AM to 22-4-2020 1:10 AM

Surnom Claude MC, L'As de Trèfle, Le Cinquième As, Le Double A, L'homme qui capte le mic et dont le nom possède le double A.
Nom de naissance Claude Honoré M'Barali
Naissance  (51 ans)
DakarDrapeau du Sénégal Sénégal
Activité principale Auteurinterprètepoète
Genre musical Hip-hop françaisjazz raprap politiquepoésie
Instruments Voix
Années actives Depuis 1988
Labels

Polydor (1991-1998),

Warner Music France(depuis 1998) et Play Two (depuis 2017)
Influences Serge Gainsbourg

MC Solaar, ou Claude MC, de son vrai nom Claude Honoré M'Barali, né le  à Dakar, au Sénégal, est un rappeur français[1]d'origine tchadienne[2].

Il est l'un des premiers artistes ayant popularisé le rap en France, dès le début des années 1990. Sa musique et la qualité littéraire de ses textes sont le fruit d'inspirations diverses, allant de Serge Gainsbourg aux musiques africaines (ivoiriennes, maliennes, tchadiennes), en passant par les classiques noirs américains (jazz et rap US).

BiographieModifier

Jeunesse et débutsModifier

Claude M'Barali naît à Dakar (Sénégal), le , de parents tchadiens ; son père est traducteur et sa mère infirmière[3]. Il a deux frères et une sœur.

La situation politique troublée du Tchad pousse sa famille à quitter ce pays alors qu'il a six mois, et elle s'installe en région parisienne, à Saint-Denis puis à Maisons-Alfort et Villeneuve-Saint-Georges, comme dit dans Bouge de là et plus précisément dans Lève toi et rap (Tout a commencé là-bas dans la ville qu'on appelle Maison-Alfort) ou encore comme on peut l'entendre dans le début du clip Victime de la mode ou dans la chanson Quartier nord où il rappe : « Je viens du sud de la capitale, de la ville qu'on appelle Villeneuve-Saint-Georges, quartier nord... Hardcore! » ou lors de ses débuts radiophoniques sous le nom de Claude MC : « À Villeneuve-Saint-Georges le couteau sous la gorge, il faut résister et ne jamais céder. »

À douze ans, il part chez un de ses oncles établi au Caire, en Égypte. Il est inscrit à l'école française où il reste neuf mois, puis passe son bac en France, en 1988, et teste ses premiers textes dans l'émission de Dee Nasty et Lionel D sur Radio Nova, où il rappe : Claude MC tel est mon nom, Solaar est mon tag il aura du renom (Solaar est au départ son tag), tout en suivant des études de langues (anglais, espagnol et russe) et de philosophie à la fac de Jussieu. Il fait alors partie du collectif Posse 501 (prononcé cinq cent one).

Il est aussi connu pour sa méthode de travail et son goût de la lecture : chaque matin, il allait chercher la totalité des journaux et des magazines publiés quotidiennement pour les lire dans le but d'apprendre ce qui se passait dans le monde, enrichir son vocabulaire et rappait sur des sujets d'actualité, avant de rejoindre les studios d'enregistrement.

Après plusieurs clips réalisés par RapLine et diffusés pendant l'émission (Bouge de là et Quartier nord), il sort son premier single en 1990, alors que le rap est encore peu populaire en France : Bouge de là (avec un nouveau clip), extrait de son premier album. Ce single, qui connaît un franc succès dès sa sortie, est basé sur un sample de The Message du groupe Cymande[4]. Il compose une autre chanson: Caroline. En 1991, il apparaît sur le plateau de l'émission de Christophe Dechavanne : Ciel, mon mardi ! aux côtés d'IAM.

Ascension fulgurante avec Jimmy Jay (1991-1995)Modifier

Après le succès de Bouge de là, il collabore avec le groupe américain De La Soul lorsqu'ils sont ensemble sur la scène de l'Olympia en septembre 1991. À la fin de l'année 1991, Solaar sort son premier album Qui sème le vent récolte le tempo qui est certifié disque de platine[5], atteignant les 400 000 exemplaires. Avec le succès de son premier album, il entame une longue tournée en Pologne et en Russie. En décembre 1992, il continue sa tournée dans 12 pays de l'Afrique de l'Ouest où son flow en français est très apprécié de ses fans africains. MC Solaar s'engage par ailleurs pour faire libérer le prisonnier politique sud-coréen Kim Song-Man, en participant avec Costa-Gavras au court-métrage Pour Kim Song-Man, en 1991, avec le groupe Saï Saï[6].

En 1993, il collabore avec le rappeur américain Guru du groupe Gang Starr avec Le bien, le mal sur l'album Jazzmatazz Vol. 1[7] - une première pour un rappeur français, signe de la notoriété acquise par Solaar, notamment aux États-Unis. Il participe à la compilation Rap Les Cools Sessions dirigée par son ami Jimmy Jay en apportant le titre Et Dieu Créa L'Homme et en réalisant les interludes présents entre chaque titre[8]. MC Solaar retourne en studio en 1994 pour enregistrer Prose combat. L'album se vend à 100 000 exemplaires dès les dix premiers jours de sa sortie en France et devient aussi une des meilleures ventes dans vingt autres pays. Il est certifié double disque de platine[9]. Le clip de son titre Le Nouveau Western, qui s'appuie sur un sample de Bonnie and Clydede Serge Gainsbourg, est tourné au Texas, à New York et à Paris par le réalisateur français Stéphane Sednaoui.

En 1995, il participe au disque La Haine, musiques inspirées du film. À la suite de l'affaire MC Solaar/Universal Music, son titre Comme dans un film est désormais absent des rééditions du disque. La même année, il obtient le prix de l'artiste interprète masculin lors de la 10e cérémonie des Victoires de la musique[10].

En raison de la qualité littéraire de ses textes, en raison aussi, très certainement, de son succès, il se retrouve rapidement pris entre deux feux : adopté par l'intelligentsia et les milieux cultivés en général, il se voit accusé de compromission avec le « système » par d'autres rappeurs[réf. nécessaire]. MC Solaar, qui ne figure pas dans les compilations de rap français (Rapattitude I et II), poursuit ainsi son chemin en solitaire. Reconnu à l'étranger pour sa collaboration avec Guru, il est devenu en France le rappeur que l'on oppose à d'autres, comme NTM, plus radicaux, plus provocateurs[11].

Des désaccords entre le rappeur et son DJ Jimmy Jay provoquent une rupture entre les deux[12]. Jimmy Jay ne termine pas la tournée Prose Combat et Solaar est contraint de le remplacer.

Nouveaux succès (1995-2000)Modifier

De 1995 à 2000, il partage la vie de la chanteuse et actrice Ophélie Winter avec qui il collabore sur la chanson Un jour qu'elle interprète sur la bande originale du film de Walt Disney Le Bossu de Notre-Dame en 1996[13].

En  sort le troisième album du chanteur, Paradisiaque. Les musiques sont signées Hubert Blanc-Francard, dit Boom Bass, et Philippe Zdar, autrement dit la Funk Mob. Ces deux compositeurs, qui formeront plus tard le groupe Cassius, avaient déjà travaillé sur les deux premiers albums de MC Solaar, aux côtés de Jimmy Jay[14]. L'année suivante, l'album est certifié disque de platine[9].

Son quatrième album nommé simplement MC Solaar sort dès l'année suivante, mais il marque la fin de sa collaboration avec Polydor. Les 9 et , MC Solaar commence une grande tournée par le Zénith de Paris. Le concert qu'il présente est un spectacle avec DJ et danseurs (tel que Bintou Dembélé[15]) qui dépasse le cadre musical. C'est son ami d'enfance Bambi Cruz, rappeur et chorégraphe, qui assure la première partie. Ce dernier est d'ailleurs le premier artiste que Solaar produit sur son tout jeune label, Sentinelle Nord.

Le , MC Solaar joue à l'Olympia de Paris. Il en profite pour enregistrer son premier album live : Le Tour de la question. Deux jours plus tard et dans un autre registre, il participe au 51e Festival de Cannes. MC Solaar est en effet convié, en tant qu'artiste et cinéphile, à faire partie du jury de la compétition officielle, sous la présidence du réalisateur américain Martin Scorsese[16]. La même année, l'Académie française lui décerne la Grande médaille de la chanson française pour l'ensemble de ses chants poétiques[17].

En décembre 1999Le Tour de la question est certifié double disque d'or[9].

Apogée commerciale (2001-2006)Modifier

L'album Cinquième As sort en , distribué par Warner. Claude Mc Solaar en est lui-même le directeur artistique[18], ce qui est une première. Il décide à cette occasion de travailler avec des compositeurs peu connus : Fabrice Kurser, DJ Mac et DJ Sample, Eric K-Roz, Alain J. Quant à la plume du rappeur, elle oscille entre légèreté (des morceaux tels que Baby Love ou Hasta la Vista) et gravité (Colonies ou Arkansas). Cet album marque pour MC Solaar un retour à un rap plus « dur », comme en témoigne le premier single Solaar Pleure. Cet album connaît avec les titres Solaar PleureHasta la Vista et RMI un véritable succès[19] qui en fait un des plus grands succès du rap français de tous les temps. Cinquième as est acclamé par la critique et s'écoule rapidement à plus de 600 000 copies et est certifié double disque de platine[9]Hasta la Vista est le premier titre de l'artiste classé no 1 en France[20].

Quelques mois après la sortie de Cinquième As, le chanteur entame une tournée française qui passe par le Zénith parisien en , et présente un véritable show. Ce retour sous les feux de la rampe, après le succès mitigé de son précédent album, le re-positionne comme un des artistes français majeurs dans le domaine de la variété, version rap. L'année suivante, en 2002, le single Inch'Allah connaît lui aussi un grand succès. Ce titre ne figure sur aucun album[21].

Il épouse Chloé Bensemoun (nièce de la famille Partouche)[22] le  à Chantilly dans l'Oise, et devient bientôt père de deux enfants[23].

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